Portraits d’entreprises : Ma Petite Mercerie : 100 % digital, 100 % Gaillac

Créée en 2009, MaPetiteMercerie.com propose un vaste choix d’étoffes, de rubans ou encore de boutons à une communauté de 500000 clients. Le numéro 1 français de la vente de tissus sur Internet poursuit son développement, avec en ligne de mire les pays francophones.

A moins de 5 kilomètres du centre de Gaillac, les locaux de Ma Petite Mercerie arbore une façade sobre. Mais au cœur des 2600 m² d’entrepôt, une quarantaine de salariés s’affaire à trier tissus en coton, soie ou mousseline, boutons, fils et des dizaines d’articles de passementerie avant leur expédition.

Le numéro un français de la vente de tissus en ligne

« Nous proposons un choix de plus de 80000 produits sélectionnés pour leur qualité, leur originalité et le respect de l’environnement, détaille Christel Anglade-Moncéré, fondatrice et dirigeante de la société. Nous veillons à privilégier le Made in France et faire découvrir des créateurs. »

Ma Petite Mercerie est devenu en une décennie le plus gros vendeur en ligne français de tissus et l’un des détaillants les plus importants d’articles de mercerie.

« J’ai créé l’entreprise dans ma cuisine , se souvient cette fille d’entrepreneurs. Après des études dans la mode et plusieurs années dans le secteur du textile, je voulais tenter une nouvelle aventure ».

Plus de 500000 clients en France et en Europe

Aujourd’hui, plus d’un millier de colis partent chaque jour pour honorer les commandes d’une communauté fidèle de 500000 clients en France et dans les pays limitrophes. Alors que les boutiques de mercerie fermaient une à une dans les centre-villes, l’entreprise a su inventer un nouveau modèle de distribution, dont le succès ne s’est pas démenti lors des périodes de confinement sanitaire.

« Si notre activité est 100% en ligne, notre vie est bien ancrée sur le territoire de Gaillac. L’écosystème local est une chance pour nous, et les profils riches et singuliers des gens que nous employons contribuent au dynamisme de Ma Petite Mercerie », conclut Christel Anglade-Moncéré.

Cet attachement au territoire prendra bientôt une nouvelle dimension avec l’ouverture dans ses locaux de cours de couture à destination des habitants. Objectif : rendre la couture accessible à un public désireux d’apprendre mais parfois hésitant.

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